Rock and Rex @ Grand Rex
Soirée Rock and Rex, organisée par Arté au Grand Rex, le 4 novembre 2005.
On ressort de la soirée convaincus, arguments à l'appui, que Grand National et Maximo Park, çai mal.
Pour
les derniers, daccord, certaines parties des chansons pourraient en
faire de bien, style Bloc Party, mais qu'est-ce que d'autres parties
puent. C'est devant ce genre de groupe qu'on se dit que la presse
britanique raconte vraiment des conneries. Ce qui est sur, c'est que
Kaizer Chiefs, çai mieux. Pourquoi les Inrocks ne font pas la
différence, tout comme le NME ? Bref.
Autant passer au bon de la soirée.
La soirée commence avec Patti Smith
; La difficulté à l'écrire correctement est révélatrice du manque
d'info que, jeune que nous sommes, subissons, activements. Leur
concert, il est simple, avec seulement une guitare folk, remplacée
parfois par un piano, et un type et une femme (Patti) fringués
simplements ; Il est compliqué aussi, avec le long texte qu'elle lit,
d'oû on peine a tirer le mot "Guernica" ; Le mot "war" concrétise
l'idée que ces gens là viennent de là oû le rock était différent : On
pourrait être devant une Johan Baez d'il y a quelques dizaines
d'années, ça serait pareil pour nos yeux encores relativements vierges
: on est en train de voir une sorte de dinosaure du rock, qui plus est
dix fois plus émouvant que si on voyait les Stones ; Bref, on est ravi,
et on apprend que "People have the power". Mine de rien, les prises de
consciences ne sont pas loins dans ce genre de situations.
Puis, Death In Vegas. Non, Archive.
Le lapsus est révélateur, doit venir des points communs des deux
groupes : le son et la maniere de jouer de la guitare, style
"Dirge" de DiV, la batterie lourde et puissante (Leather),
l'aspect répétitifs, et même encore certains aspects de la voix
féminine (répétitifs encore). Un très bon concerts d'un groupe dont je
ne connaissais que le nom, et qui donne vraiment envie d'osciller la
tête.
Ils annoncent ensuite The Kills. Ils arrivent
souriants, et pendant qu'hotel prend son arme à bruit qu'est sa
guitare, VV (la chanteuse) fait un tour de la scène, nous frôle, comme
pour marquer son territoire. Peut importe le nom des chansons (The good
ones bien sur, et d'autres), le concert est vraiment bien, VV nous
frôle encore, comme pour entretenir l'effet de leur rock érectil. Et au
bout de quelques (pas assez) longues chansons passant a vitesse éclair,
le groupe s'en va. On retiendra comme la scène à lair vide, avec le
petit ampli d'Hotel, la petite boite à rithme, et peut-être un autre
pour VV, mais que nous ne voyons même pas. Certes les deux bêtes ne se
seront pas frôlés à part une petite approche d'Hotel, mais la tension
aura été là. Bref, Vivement qu'on les revoit à un mètre de nous, et
qu'ils jouent leurs autres excelent titres (Cat Claw, Rodeo Town..).
Bref (bis), le rock, c'est eux ce soir.
Enfin, le reste, dont on a parlé au début, et Madness, on s'en tape.
Soirée
commencée merveilleusement et terminée honteusement. Peut-être arté a
fait une dissertation ce soir là : " Le rock est-il d'actualité?". Arté
a posé le problème, quand seul une infime partie du public est venue se
mettre debout devant la scène. La conclusion insiste alors sur la 2ème
partie de la soirée/dissertation : Dans le rock actuel, il y a du mal.
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